« Ouvrez tous vos pores à ce joyau. Et surtout, n’oubliez pas de respirer, » écrivait le Nieuwsblad en 2014 à propos de THE DOG DAYS ARE OVER. Les critiques de l’époque n’ont pas menti.
Le photographe américain Philippe Halsman a dit : « Quand on demande à quelqu’un de sauter, son attention se dirige surtout sur l’action du saut et le masque tombe, ainsi apparaît la véritable personne. » Jan Martens a pris cette citation comme point de départ. Soumis à une chorégraphie complexe, mathématique, dynamique, et épuisante, interprétée quasi entièrement à l’unisson, ses danseurs finiront par se tromper. C’est à ce moment-là que « le masque tombe ». Quels spectateurs sommes-nous lorsque, dans un théâtre, nous regardons souffrir des danseurs comme si nous assistions à une corrida ? Puissant et vertigineux !
0 Commentaire Soyez le premier à réagir