« Rincée » par la vie, une équipe d’agents d’entretien trouve malgré tout l’énergie nécessaire pour faire le ménage dans ses conditions d’existence. Un grand ménage de printemps pour redonner de la valeur à leur travail, à leurs paroles, et surtout à leurs yeux, afin de ne laisser à personne d’autre le soin de penser à leur place, de décider de ce qui est juste, de ce qui est bien, de ce que pourrait être un travail qui ne blesse pas, qui n’humilie pas.
En mêlant matière documentaire et textes de la philosophe Simone Weil, le Primesautier Théâtre interroge la valeur travail à l’aune de nos sociétés de l’hyper-flexibilité. Une rêverie réaliste et idéaliste, une pièce utopique qui, dans un rapport au public fraternel, dépoussière les conditions de travail et le quotidien de ces anonymes.
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