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L’anglais Matt Elliott fonctionne à l’instinct. Longtemps manipulateur de machines dans un genre Drum n’ Bass labellisé Bristol sous le nom de Third Eye Foundation, il troque dans les année 2000 ses sampleurs électroniques pour une guitare acoustique et affine depuis 10 ans une folk des plus intime. Mais pas n’importe quelle folk : sombre, mélancolique, minimale et accompagnée musicalement d’une épure magnétique. On pense à un Léonard Cohen en exil sous un ciel britannique ou à un Ducan Browne ressuscité. Il se permet des titres de 20 minutes, des trilogies discographiques au long cours et n’hésite jamais à parsemer ses ouvrages d’apports adjacents, piano, chœurs, cuivres dessinant une contrée musicale européenne inconnue où ombres et lumières cohabitent avec étrangeté. Après un album presque apaisé en 2013, Matt Elliott se présentera au Black Sheep avec un récent opus « The Calm Before », nouvelle tempête intérieure dans laquelle on vous conseille de plonger corps et âmes.
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