► Daniel Jeanrenaud And The Camden Cats
http://youtu.be/_PcGHG2I60A
https://www.facebook.com/TheCamdenCats/timeline?ref=page_internal
Un article de François-Xavier GOMEZ de Libération nous explique :
"Si le nom de Jeanrenaud ne vous évoque rien, voici quelques pistes qui devraient faire tilt : les Kingsnakes, les Hot Pants, au sein desquels le batteur Santi et le guitariste Manu esquissèrent leur futur groupe, la Mano Negra, les Flamin’ Groovies, légendes garage-rock de la baie de San Francisco dont Daniel a partagé longtemps l’aventure, aux Etats-Unis comme en Europe… Ceux qui écoutaient du rock dans les années 80 n’ont pu oublier cette façon d’arracher les accords de la Gibson comme avec un canif, cette voix de papier de verre qui semblait venir d’Austin Texas ou de Memphis Tennessee de celui qui est né à Genève, a été élevé à Marseille."
"Rockabilly. Belleville était le quartier de Daniel Jeanrenaud dans ce Paris qu’il a quitté «pour changer d’air», après pas mal de déboires professionnels. En 1989, le disqueMore, produit par une major (EMI), qui devait apporter aux Kingsnakes la consécration, est un fiasco. Le courant n’est jamais passé avec le producteur américain, Jeff Eyrich, choisi par la multinationale. «Le son qu’il voulait ne nous convenait pas. Et pour le mixage, nous étions même interdits de studio.»
La formation se sépare, Daniel réunit d’autres musiciens (pour certains issus du groupe Doc Lebrun) mais le succès n’est toujours pas au rendez-vous. Les Kingsnakes tirent leur révérence en 1997, à l’Olympia en ouverture du concert de Screamin’ Jay Hawkins."
lire l'article entier :
http://www.liberation.fr/culture/2010/02/22/daniel-jeanrenaud-ressort-du-garage_611350
► Pálinka Riders
Le duo rockabilly guitare / contrebasse de Sète.
Il y a des références, c'est sûr. Des connues, des secrètes, des improbables, mais toutes appartiennent à la même histoire. Comme une traversée endiablée de l'Histoire du rock'n'roll avec un grand H, de Cochran aux Stray Cats, en passant par Gégène et Hank Williams. Ça respire le country, ça transpire le rockabilly, on s'y croirait, plusieurs années en arrière, dans des garages enfumés, ou des festivals excités, un verre à la main, et le corps et l'esprit qui swinguent sans penser sur un riff soudainement emprunté à Django.
Mais il y a aussi cette touche particulière, celle qui fait dire que c'est du Pálinka Riders et rien d'autre, avec ce son primaire, dépouillé, sauvage, débridé. Avec ce son d'hier qui sonne comme aujourd'hui.
Ils sont deux, et ils donnent. Ils sont deux et remplissent un espace qui vibre encore longtemps après. C'est peut être l'expérience de chacun, ou leur complicité dans le travail, la recherche, l'innovation et leur jeu qui font que ce mélange insolite détonne. Mais dès les premières notes, on comprend aussi que c'est avant tout leur talent et l'art de nous le transmettre qui nous piègent et nous entraînent.
Pálinka Riders c'est Luc Ambry à la contrebasse et aux chœurs et Nicolas Grosso à la guitare et au chant .
N'en déplaise aux puristes ces deux là ont roulé leur bosse dans pas mal de styles, du classique au punk en passant par le jazz et ça se sent .
Accrochez-vous à vos "blue suede shoes" , Pálinka Riders c'est explosif ! C'est la voix du passé, jouée avec des couleurs de notre temps, les manches des deux instruments rivés sur le futur.
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