En faisant se rencontrer la figure du révolutionnaire toréro andalou Juan Belmonte et la musique de Richard Wagner, Angélica Liddell donne voix à ce qu’elle nomme « une histoire du théâtre qui est l’histoire de mes racines et l’histoire de mes abîmes ». L’artiste se met en scène sans limite, en transe, pour ne pas mourir, pour ressentir la transfiguration, l’éclat et la lumière à l’instar d’un torero, pour s’élever face à la médiocrité du monde, dans une quête ultime de spirituel, de beauté et… d’amour. Poussant le tragique à son paroxysme, entre Eros et Thanatos, la catharsis joue à plein. Assister à une corrida comme aller à son « premier rendez-vous » c’est courir le risque de l’imprévu. Il en est certainement de même avec un spectacle d’Angelica Liddell. En piste !
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