Il y a eu du progrès ! Monsieur Orgon arrange le mariage de sa fille Silvia avec le fils d’un ami, dénommé Dorante, mais il lui laisse tout de même la décision finale, selon que ce prétendant lui plaise ou non. Et lui permet même de l’épier, déguisée en Lisette, sa servante. Mais le vieux, averti que Dorante fera de même sous les traits d’Arlequin son valet, en informe son fils Mario. Mis dans la confidence, on observe comme eux ce drôle et cruel double jeu. Hasardeux ? Si les domestiques rêvent d’ascension sociale, les maîtres paniqués sont vite rassurés : tout est bien qui finit bien et rentre dans l’ordre. L’amour ne peut-il donc transgresser les lois tenaces de la société de classes ? Marivaux, fin observateur de ses pairs, est humaniste, mais non révolutionnaire. En 1730, l’affirmation morale d’une possible égalité des hommes ruse avec la réalité politique.
Les chassés-croisés amoureux et jeux de dupes chers à Marivaux interprétés avec fraîcheur et vivacité par les quatre incroyables jeunes comédiens accompagnés de deux comédiens chevronnés, Etienne Grebot et Robert Angebaud.
Texte
Marivaux
Mise en scène
Benoît Lambert
Création au Théâtre Dijon Bourgogne, CDN
Avec
Robert Angebaud, Rosalie Comby, Etienne Grebot, Edith Mailaender, Martin Sève, Antoine Vincenot
Assistant à la mise en scène
Raphaël Patout
Scénographie et lumières
Antoine Franchet
Costumes
Violaine L.Chartier
Son
Jean-Marc Bezou
Coiffures et maquillages
Marion Bidaud
Régie générale et plateau
Geoffroy Cloix
Régie lumières
Julien Poupon
Régie son
Samuel Babouillard
Production
Théâtre Dijon Bourgogne – CDN
Soutien
Région Bourgogne-Franche-Comté ; FONPEPS ; FIJAD, Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques — DRAC PACA et Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur
Source : Open Agenda
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