Dîplomés, deux d’étudiants retournent dans leur village natal déterminés par l’intention de mettre au service d’une ruralité pauvre leurs compétences acquises. La jeune femme se dédie à un établissement scolaire ayant pour première ambition l’alphabétisation de la population rurale, tandis que l’homme s’implique dans un centre de formation. Mais les fonctionnaires mis en place par le gouvernement colonial japonais voient d’un mauvais oeil ces initiatives progressistes. Park Chung-hee, qui venait cette même année d’accéder au pouvoir à la faveur d’un coup d’état faisant les louanges du film, confessa avoir pleuré en le voyant. Projeté en séance spéciale à Cannes en 2003, Shin Sang-ok y a déclaré qu’Evergreen Tree était de ses films son préféré et le plus exemplaire de ce qu’il s’était efforcé d’atteindre.
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