Beth Bernhardt
Elle explore son sujet à travers des relations tonales riches et variées, cherchant à capturer l'essentiel. Sa réflexion sur la nature et sa pratique profondément personnelle s’appuient sur l'idiome de la peinture de paysage. Elle travaille souvent en extérieur pour établir les « relations critiques » qui définissent le tableau. Ses visions méditatives invitent le spectateur à regarder la beauté dans l'ordinaire et à s'arrêter un instant pour contempler ce qui nous entoure. On ressent sa connexion à la nature par la trace de sa main et la luminosité de ses toiles.
Raphaël Zamora
Les pigments très intenses des fleurs se détachent du fond blanc et brut du papier, puis très vite l'œil se pose sur les coulures de peinture qui tombent des fleurs. Volontairement laissées par l'artiste qui réalise ses œuvres à la verticale, la pesanteur forme naturellement ses lignes qui dégoulinent et suggèrent ainsi leurs liens avec le sol, la terre. Ses coulures nous rappellent aussi que nous voyons avant tout de la peinture; les Iris perdent leur dimension fonctionnelle, leurs attraits décoratifs pour devenir plus charnelles.
Chrystelle Tropée
Elle réalise des peintures contemplatives, frissonnantes, où la composition, les traces qui s’en dégagent, deviennent une sorte de mise en scène abstraite propice aux questionnements. Supports et techniques sont défiés, s’apprivoisent. Un processus parfois initiatique qui invite à ne garder que l’essentiel. Elle laisse cependant toujours place au mystère, à l’inattendu. Une ode à la nature, toutes les natures, qui relie à des territoires mystiques, absorbants.
Exposition du 13 février au 1er mars 2025
Vernissage le jeudi 13 février à partir de 17h
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