Présentation par l'artiste français Guyseika de sa résidence artistique de 3 mois à Santiniketan au Bengale (Inde), suivie d'une performance musicale de musique électronique expérimentale créée sur place
Une rencontre surprenante de culture asiatique, d'électronique et de post-punk!
Son dulcimer accompagne des boucles capturées lors de son voyage de Delhi au Népal et au Bengale, pour produire une musique obsédante, à la fois sombre et lumineuse, qui emmènera l'auditeur loin à l'intérieur...
La peinture sur toile, sur papier artisanal, ou sur supports récupérés et détournés, l’écriture (Sept chemins sauvages, Minuit est la vraie lumière) et la musique (le groupe Eka Faune), sont autant de moyens utilisés par Guyseika pour re-visiter les cultures premières et d’Asie. A l’instar de Descola ou Nastassja Martin, il remet en question nos cosmogonies et tente de créer de nouvelles ontologies. Ainsi il s’intéresse à l’iconographie populaire que l’on rencontre en Inde, trouvant en ces images une manière visuelle, physique, d’exprimer des visions philosophiques questionnant le rapport des humains à la Nature.
Guyseika a continué ses recherches et expérimentations en passant plusieurs mois en Inde dans le cadre d'une résidence soutenue par l'Institut Français et la Ville de Nantes. Le Bengale et Santiniketan lui ont semblé particulièrement approprié pour un tel projet. Pendant cette résidence, Guyseika a été à la rencontre d’artistes indiens, d’artistes baûls et de patuas (conteurs itinérants accompagnés d'oeuvres picturales sur saris usagés). Son temps a été dédié à la production d’un ensemble d’oeuvres facilement transportables, dans l’esprit des patuas et Bauls, qui ont inspiré une composition musicale produite sur place.
Source : Open Agenda
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