Bandes-dessinées autobiographiques de 35 autrices, en espagnol
Après les fictions historiques de Paco Roca l’an dernier, la bande dessinée a de nouveau les premiers rôles à Nantes. Cette année, sous un angle radicalement différent. Ce ne sont pas moins d’une trentaine d’autrices hispanophones que le public nantais peut découvrir dans l’exposition Pardon, je parle, co-produite par l’Institut Cervantes et le Centrocentro. Une exposition inédite en France, à l’approche féministe évidente, encore nécessaire, et totalement assumée par ses commissaires, dont l’une d’entre-elles, Roberta Vázquez, sera présente pour accompagner les spectateurs et animer des ateliers.
Pardon, je parle s’appuie sur le célèbre slogan féministe : « le personnel est politique » (Hanisch, 1969) qui affirme que les problèmes considérés comme « personnels » dont souffrent les femmes sont des problèmes systémiques et politiques, auxquels on ne peut remédier que par un effort collectif.
Sexisme, violence de genre, conciliation, ou encore inégalités salariales sont autant de problématiques que l’autobiographie permet d’aborder avec plus de réalisme et d’honnêteté. Introspection oblige. Autant de qualités communes aux autrices exposées à Cosmopolis. De styles et trajectoires variés, ces artistes sont pour la plupart déjà éditées ou dessinent pour la presse, tout en continuant de publier dans la sphère underground du fanzine.
Des albums des autrices exposées seront en vente à la librairie du Festival.
En partenariat avec l’Institut Cervantes (Paris et Madrid), Centrocentro et l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes.
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