En 1967 est organisée la première exposition réunissant les artistes de l’Ecole de Nice. Cet anniversaire est l’occasion de revenir sur l’histoire de cette Ecole et sur la place prépondérante d’Yves Klein.
Vu pas Vu vous donne rendez-vous au Negresco pour un moment alliant Histoire de l’art et convivialité !
Première conférence : « Aux origines de l’École de Nice », par Raphaël Monticelli.
Peut-on parler d’une « École de Nice »? La question est controversée. Ce qui est sûr, c’est qu’à partir des années 50, la région niçoise à été un intense foyer de création qui a donné à l’art des personnalités de référence nationale et internationale. À l’évidence, il y a eu, il y a, dans cette région des « mouvements », un bouillonnement, qui ne laissent pas d’interroger.
Raphaël Monticelli rappellera les circonstances dans lesquelles ont émergé artistes et tendances, et s’interrogera sur les conditions qui ont rendu possible le phénomène niçois.
1967 : le galeriste Alexandre de la Salle réunit pour la première fois l’Ecole de Nice dans une exposition à Vence. Partant de ce point de repère, nous interrogerons les artistes acteurs de cette époque pour recueillir leurs témoignages et mieux comprendre l’importance de ce mouvement.
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Seconde conférence : « Yves Klein ou Le bleues d’Icare », par Christian Loubet« Etendu sur la plage de Nice, je me mis à éprouver de la haine pour les oiseaux qui volaient de-ci, de-là, dans mon beau ciel bleu sans nuage, parce qu’ils essayaient de faire des trous dans la plus belle et la plus grande de mes œuvres ». Par la suite Yves Klein (1928-62) initiateur du monochrome, enduit de peinture bleue le corps nu de jeunes femmes qui déposent leurs empreintes sur un support (1960). Puis il expose des éponges imbibées du bleu absolu (IBK.74) dont il a déposé le brevet. « Après avoir voyagé dans le bleu de mes tableaux, le spectateur en revient totalement imprégné en sensibilité‚ comme une éponge ». Il décide aussi, par des peintures au bec de gaz, de révéler les empreintes des corps sous l’action du feu. Les anthropométries servent alors de passage à double sens du visible à l’invisible, du matériel au spirituel et du charnel au divin…
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