Compagnie Libertivore.
Ce qui frappe dans cette proposition et qui reste imprégné longtemps dans la rétine du spectateur, c’est l’indicible beauté de ces cinq corps que Fanny Soriano révèle avec un sens aigu de l’équilibre entre l’image, le rythme et la matière.
Au sein d’un univers mouvant, rayonnent ces cinq individus. Par le langage du cirque et du mouvement dansé, ils accompagnent la lente métamorphose de l’environnement naturel dont ils font partie. En haut, en bas, tantôt dessus,
tantôt dessous, tour à tour corps-objets ou corps-agissant, ils déploient leurs circonvolutions, se confrontent à la matière organique pour mieux s’y fondre. Telles les fractales, rien ici n’a de début ni de fin mais on sent que la fin de toute chose est aussi le commencement d’une autre. En épousant ce biotope sans cesse renouvelé, les corps reflètent l’aléatoire des situations qui sont créées.
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