Extrait de notre tribune
”Si la jeunesse est l’avenir et qu’il faut l’écouter, que penser de cet avenir si la jeunesse redoute de prendre la parole ? La récente réforme du baccalauréat a réussi ce tour de force de multiplier les épreuves orales, sans inscrire un seul enseignement de la prise de parole en public au programme.
Or, parler en public s’apprend. Il y a des techniques et des références à connaître, des erreurs à ne pas commettre, de bons réflexes à acquérir par la pratique. Sans cet apprentissage, comment un lycéen peut-il espérer réussir ces épreuves orales du bac ? Et demain, comment ce citoyen pourra-t-il faire entendre sa voix ?
Dans quelques mois, des milliers d’adolescents se rendront à l’oral du brevet ou au Grand oral du bac. La différence entre eux doit-elle se faire en fonction de l’apprentissage que chacun aura reçu “à la maison” ? Faut-il que se perpétuent ces inégalités ? N’est-ce pas l’une des fonctions essentielles de l’école de donner à chacun le socle de connaissances et de savoir-faire suffisants pour mener sa vie de citoyen ?”
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