A 19h30
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Lahou, Côte d’Ivoire. Aya grandit avec insouciance auprès de sa mère. Intimement liée à son île, la jeune fille voit ses repères s’effondrer lorsqu’elle apprend que son paradis est voué à disparaître sous les eaux. Alors que les vagues menacent sa maison, Aya prend une décision : Lahou est son île, elle ne la quittera pas. Un chemin initiatique s’offre alors à elle, un chemin vers son identité, un chemin vers elle-même.
L’Afrique de l’Ouest, exportatrice de futurs exilés climatiques
L’érosion côtière ronge toute la côte ouest-africaine. À Lahou, le drame est tel qu’en 1973, les autorités ivoiriennes décident de relocaliser la ville et fondent Grand-Lahou à quelques dizaines de kilomètres. Aujourd’hui, près de 100 000 personnes y vivent. Mais d’autres ont décidé de rester coûte que coûte pour ne pas abandonner leurs racines et leurs morts.
80 % des économies des pays du golfe de Guinée (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Benin, Nigeria) se réalisent sur la bande côtière en proie à la montée des eaux. Les populations qui y vivent sont particulièrement vulnérables et exposées. Elles sont destinées à devenir des déplacés climatiques.
Un sujet d’actualité, au cœur de la COP 29 de Bakou pour que les pays riches octroient enfin les financements nécessaires pour aider les pays pauvres à s’adapter aux dérèglements du climat.
Le film sera suivi d'un débat avec la participation d'Elise Naccarato d’OXFAM France, Celle-ci reviendra sur la mobilisation d’OXFAM pour la justice climatique, et répondra aux questions des spectateurs.
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