A 18h00
entrée libre
Dans l’histoire des sciences , les femmes ont très souvent pâti de l’effet « Matilda », c’est-à-dire la non reconnaissance ou la minimisation par la communauté scientifique masculine de leurs contributions majeures à la recherche.
A la fin du XIXème siècle, la découverte inattendue de la radioactivité ouvrit la voie à un domaine de recherche scientifique entièrement nouveau dans lequel des femmes allaient pouvoir plus facilement s’engager. Alors que leur accès à l’enseignement supérieur était quasi inexistant, réprouvé, voire interdit, la radioactivité puis la physique nucléaire leur permirent@@@@ en partie d’échapper au monopole masculin des autres disciplines scientifiques.
La découverte de la fission nucléaire à la fin des années 1930 illustre de belle manière cette période de conquête, car c’est bien à trois femmes que nous devons la découverte de la fission de l’atome et de l’énergie
nucléaire : Ida Tacke-Noddack, Irène Joliot Curie et Lise Meitner.
La conférence de L'Académie des Sciences, Arts, Belles lettres et Agriculture retracera l’histoire de ces trois grandes scientifiques qui ont du faire face aux préjugés de l’époque et à des difficultés de tous ordres.
par Bernard Dubreuil
0 Commentaire Soyez le premier à réagir