FRANK, comme une abréviation ouverte, honnête, directe de Frankenstein, est un projet dans lequel la quête de distorsion du familier se poursuit, puisque Cherish Menzo plonge dans la figure du monstre, dans ses différents rapports à l’humain et les horreurs que ces relations génèrent. Plus que la (re)production d’une évocation physique ou visuelle du monstre, Cherish Menzo s’intéresse à la façon dont les monstres sont une réification et une incarnation métaphorique des croyances et des récits qui nous terrifient et nous horrifient.
Pour FRANK, elle aimerait s’écarter de l’idée du monstre qu’il nous faut vaincre, conquérir, maîtriser, chasser. Le processus que Cherish Menzo engage en vue de mener le stade de prémonstre vers une incarnation métaphorique et le fait d’être la génératrice des images et du matériau performatif, sonore et textuel qui joueront dans un champ de tension d’ambivalence, d’étrangeté et d’incertitude attisent sa curiosité.
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