Théophile Gautier a écrit ce monument du ballet romantique, pour une danseuse qu’il aimait. À Samantha van Wissen qu’il a vue danser pour Anne Teresa De Keersmaeker, François Gremaud offre Giselle…, monument jubilatoire.
Cela commence comme une conférence. Mais l‘oratrice est prolixe. D’explication de contextes en digressions impromptues, d’anecdotes en fausses maladresses et sentences à l’emporte-pièces, elle s’égaille et s’éparpille, nous égare autant qu’elle nous éclaire. Lui reste alors, pour nous aider à saisir tout ça, à jouer, danser Giselle, Albrecht, Hilarion, Myrtha et maman Berthe — et comme ça ne suffit pas, bientôt tous les arbres du décor, tout le corps de ballet, toutes les Willis... Avec fougue, facétie, malice, d’un geste de la main, d’une esquisse de pas, accompagnée de quatre musiciennes qui en font autant pour tout l’orchestre, l’incroyable Samantha van Wissen recrée le ballet à elle toute seule.
C’est tout simple, au fond. Et beau comme le bonheur.
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Mar. 19 mars 20h30
Tarifs de 5€ à 25€, 15€ avec "la Carte"
Durée 1h50 - Tout public à partir de 14 ans
Teaser
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