« La vie est un hymne à la solitude.
Un désir d’éloignement, le plaisir d’être loin. Non que cela soit une nécessité, mais par une étrange et mystérieuse collision des pensées, vivre est un besoin viscéral d’une nostalgie solitaire des déséquilibres. La solitude est une attente, une protection du monde.
Pouvoir être seul·e, voilà l’affaire du siècle.
Cette Biennale est un appel pour un archipel des solitudes. »
(Abdelkader Damani, Luca Galofaro)
Pour la seconde édition de la Biennale d'Architecture d'Orléans, les commissaires généraux Abdelkader Damani et Luca Galofaro se sont entourés de six commissaires invité(e)s à conter les récits des solitudes à travers le monde, là où l’architecture est encore une forme d’engagement dans le réel et une « promesse » pour les libertés : "Des rêves vus de près" (Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier) revient sur la résistance du groupe brésilien Arquitetura Nova face à la dictature brésilienne (1964-1985) ; "Mes réalisations parleront pour moi" (Les Turbulences) propose une lecture de l’œuvre algérienne de Fernand Pouillon, architecte français considéré longtemps comme un paria dans l’hexagone ; "Al majhoola min al-ard [L’étrangère sur Terre]" (Rue Jeanne-d’Arc) réunit des artistes et architectes arabes dont l’œuvre participe aux mouvements arabes d’émancipation face aux discours et aux systèmes autoritaires ; "De la solitude à la désolation" (Théâtre d’Orléans) livre une analyse sans concession du Mexique actuel ; l’installation collective "L’architecture comme animal mutant" (Les Turbulences) est un dispositif d’hybridation où toute créature architecturale se libère de son créateur.
Source : Open Agenda
0 Commentaire Soyez le premier à réagir