Pour son Pierre et le loup, Dominique Brun a imaginé une partition mouvante, une ronde symphonique qui métamorphose les souvenirs et les imaginaires. Tout le monde connaît le poème symphonique de Pierre et le loup. Pierre est un jeune garçon qui a trois amis, un chat, un canard et un oiseau ; mais le loup rôde. Dans la partition de Prokofiev, chaque personnage est incarné par un instrument de l’orchestre. Dominique Brun reprend le même principe avec le mouvement. Cette chorégraphe-chercheuse creuse et réinvente les sources de la danse contemporaine. À partir de huit verbes d’action empruntés au vocabulaire de Rudolf Laban, elle invente une fable chorégraphique où les danseurs deviennent un vocabulaire ludique et joyeux qui expérimente les principes fondamentaux de la danse contemporaine. Le Poids des choses est une pièce abstraite qui s’interroge sur ce qu’est le mouvement. Elle invite les publics (enfants, adultes) à regarder la danse de plus près, elle propose des outils pour saisir ce qu’on voit. Les danseurs nous présentent l’espace et le temps dans lesquels le mouvement se manifeste et la force que notre corps déploie pour contrer celle de la gravité. Ce programme touche autant les plus jeunes que les adultes. À voir en famille !
Pierre et le loup
Chorégraphie Dominique Brun
Assistée de Sylvain Prunenec
Musique Sergueï Prokofiev
Texte original Sergueï Prokofiev
Version française Renaud de Jouvenel avec l’aimable autorisation des Éditions le Chant du Monde
Préparation des récitants, mise en dialogue David Christoffel
Avec Djino Alolo Sabin, Clarisse Chanel, Clément Lecigne, Marie Orts, Sylvain Prunenec
Scénographie Odile Blanchard
Construction Ateliers Devineau
Lumières Yves Bernard
Costumes Florence Bruchon
Voix off Marc Meyapin, Tess Vlassov
Le Poids des choses
Chorégraphie Dominique Brun
Assistée de Sylvain Prunenec
Création sonore David Christoffel
Avec Djino Alolo Sabin, Clarisse Chanel, Clément Lecigne, Marie Orts, Sylvain Prunenec
Toile Odile Blanchard, Didier Martin
séances scolaires jeudi 19 et vendredi 20 décembre
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