Leur objectif : rejoindre « la ville 2.0 », la ville où tout ira mieux, la ville des possibles…
Le départ, précipité et nocturne, fait vite place aux difficultés de transport,
routiers et maritimes. Le père, désireux de rassurer l’enfant, cherche une
échappatoire poétique. Fuir le tangible en instaurant un simple rituel : «Tous les midis quand le soleil est à son zénith, quand les astres s’alignent pour lui laisser la place », il inventera une histoire.
Ces petits contes tendres et surprenants, filtres protecteurs et paternels,
scandent le récit et procurent des respirations humoristiques et rassurantes.
Toujours tenter de faire accepter l’insupportable, toujours et sans cesse…
Jusqu’au jour où tous deux arrivent aux portes de la ville 2.0… où le subterfuge poétique est mis à l’épreuve de la vérité.
Demeure un ultime espoir : grâce à leurs forces créatrices, le père et l’enfant parviendront-ils à toucher le coeur des habitants de la « ville 2.0 »? Les portes s’ouvriront-elles ?
Une vie, là-bas est une ode à l’imagination, comme unique protection à la
violence du réel, comme stimulant au désir de vivre.
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