Quand on regarde les ramures de nos filiations, on fini par se dire que tout va mal ou que tout va bien, ou bien que ça va pas trop mal, ça nous fabrique dans le chaos, ça nous donne raison d’aller, pour ou contre. On a des mots pour s’accrocher et puis d’autres pour inventer. Alors ouvrir les récits et les faire tomber, choisir les lieux, habiter, apaiser les conflits de nos rires et nous foutre du drame du destin. Alors s’emparer des sonorités. De l’appel à la complainte, de la gorge au dessous du ventre, il y a toujours la voix pour s’époumoner de nous, de ce qu’on est ici, sur la couche de sol sur laquelle nous nous retrouvons, dans l’Epoque. C’est juste pour chanter quelque part…
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