2017, Révolution numérique: Travail, Emploi quel avenir ? - Espace Niemeyer - Siège Du Parti Communiste Français

Sécurisation des parcours de vie, créativité, émancipation, passion contre Chômage, ubérisation, aliénation, burn-out, « jobs à la c. ».
Débat avec Pierre Laurent, Sophie Binet (CGT), Noémie de Grenier (Coopaname), Arthur de Grave (Ouishare)
Huit grands témoins rythmeront la soirée du 1er mars, soit in vivo, soit en vidéo ou vidéo conférence : Laurence Allard (chercheuse, spécialiste des objets connectées, créatrice du fablab de nuit debout) , Michel Bauwens (Responsable de la fondation P2P), Sophie Pène (vice présidente du Conseil national du numérique), Denis Durand (section économique du PCF), Véronique Bonnet (April), Bernard Friot (Réseau Salariat), Sylvie Mayer (Economie solidaire PCF), Michel Lallemand (Chercheur au CNAM, auteur de l'âge du faire), Sébastien Broca (chercheur auteur de l'Utopie du logiciel libre), Sébastien Elka (Ingénieur)
La révolution numérique est le parent pauvre des débats électoraux de 2017. Soit ignorée, soit traitée sur le mode techno-béât du « tous startopeurs » ou technophobe du « les robots vont nous piquer notre job »,
la question des rapports du numérique avec le travail et avec l’emploi, n’est pas abordée sur le fond, alors qu’elle est déjà cruciale dans le quotidien des travailleurs et dans les luttes sociales que cela soit au travers de l’uberisation, du droit à la déconnexion, de la notation numérique ou de la « transformation digitale » des entreprises et des services publics. Les craintes et les dangers sont aussi forts que les aspirations et les possibles.
Il est donc urgent de mettre cette question au centre de l’agenda de 2017, de co-construire des réponses progressistes aux bouleversements accélérés engendrés par la transformation numérique. Car si les citoyens ne s’occupent pas du numérique, d’autres s’en occuperont au bénéfice de leurs seuls intérêts en réduisant à l’impuissance la démocratie politique et sociale.