Des formations aux gestes qui sauvent, avec des formateurs de la Croix-Rouge Française, du SAMU de Paris, de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris, et des associations Global Heart Watch et Les Transmetteurs sont proposées :
- le mardi 17 octobre de 14h00 à 17h00 : pour le grand public dans le hall de l’Hôpital Européen Georges Pompidou ;
- le mercredi 18 octobre de 13h00 à 17h00 : pour les enfants des clubs de la Ligue Française de Football dans un gymnase de région parisienne (lieu définitif à préciser).
L’objectif de cette initiative est de montrer que chacun peut contribuer à la survie d’une personne victime d’arrêt cardiaque par la réalisation de gestes simples : « alerter, masser, défibriller ».
Puis, une conférence, qui dressera le bilan après 6 ans d’activité du Centre d’Expertise Mort Subite, se tiendra le mercredi 18 octobre de 17h30 à 20h30 dans le grand amphithéâtre de l’Hôpital Européen Georges Pompidou. Les intervenants seront des professionnels médicaux (urgentistes, réanimateurs et cardiologues), paramédicaux et secouristes intervenant et référents dans la prise en charge de l’arrêt cardiaque et de ses suites, mais aussi des survivants, des familles de victimes et des témoins d’arrêts cardiaques.
En France, environ 40 000 morts subites surviennent par an et le taux de survie est de seulement 5%. Il y a dix fois plus de morts par arrêt cardiaque que de tués sur la route. Sur l’ensemble de l’Europe, cela représente approximativement 300 000 cas chaque année. Plus le massage cardiaque est débuté précocement, plus les chances de survie augmentent. Or, il n’est pratiqué que dans la moitié des cas. Devant l’ampleur du problème de santé publique, le parlement européen a voté en juin 2012 l’instauration d’une semaine européenne de sensibilisation à l’arrêt cardiaque. L’objectif est d’améliorer la sensibilisation et la formation du grand public, mais aussi des médecins et des autres professionnels de santé.
Le Centre d’Expertise Mort Subite, créé en 2011, a collecté et analysé plus de 23 000 cas, permettant ainsi une meilleure compréhension de la mort subite. Il réunit les compétences de l’ensemble des acteurs pré-hospitaliers, du soin, de la formation et de la recherche en proposant une collaboration inédite entre l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, l’Université Paris Descartes et l’INSERM. Une pluralité d’acteurs intervient dans la prise en charge des adultes touchés par une mort subite : les pompiers, le SAMU, les réanimateurs, les cardiologues mais aussi les médecins généralistes, psychologues et spécialistes de santé publique. Autant d’expertises que le Centre permet de mettre en lien afin d’améliorer le pronostic des patients.
En 6 ans, les pratiques des équipes d’urgences pré-hospitalières, l’organisation des soins hospitaliers, mais aussi l’accompagnement des victimes et de leurs familles ont beaucoup évolué. La sensibilisation du public, notamment par le biais de collaborations avec différentes associations, a aussi permis d’améliorer l’ensemble de la « chaine de survie ». Il est temps pour le Centre d’Expertise Mort Subite de présenter un premier bilan, synthétisant l’ensemble de ces avancées, mais aussi de discuter les principaux challenges qui demeurent, et les perspectives pour les années futures.
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