Conçu et performé en alternance par Céline Dauvergne, Stéphanie Moitrel et Anne-Catherine Nicoladzé.
A L’orée accorde une place importante à l’ajustement à chaque instant, prenant en compte chaque moment depuis l’arrivée jusqu’au départ des familles.
Les bébés spectateurs et les adultes accompagnant sont installés au sol, autour d’un grand carré d’origami de tissus. La lumière varie, l’espace se déploie, la danse s’autorégule en relation à l’état des spectateurs. Peu à peu, un collectif se constitue autour des deux danseuses qui plongent dans un espace sensoriel, intime, primitif. Véritable dialogue empathique avec les bébés, il est question de peau, de dépôt, de souffle, de bruits de bouche, d’écoulement, d’effleurement, et d’apparitions. L’énergie circule, monte, se propage. La frontière déjà poreuse entre les bébés spectateurs et l’espace de représentation s’efface. Et le dispositif glisse vers un espace de jeu commun, une intégration en mouvement, pour que les adultes eux aussi incorporent l’expérience vécue en relation au bébé qu’ils accompagnent. Un temps privilégié d’échange avant de se quitter.
Poursuivant une démarche empirique, A L’orée a été créé en relation directe à des bébés, depuis leurs retours sensitifs et non verbaux sur les expériences proposées et ce en partenariat avec la crèche collective Georgette Agutte, la crèche familiale Charles Hermite et la PMI Charles Hermite.
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