Attention, il ne s’agit pas de s’y endormir, mais de faire résonner l’époque mythique des grands orchestres des années 1965/1975, quand furent inventés la juju music, le highlife et la rumba électrique.
En confiant à deux quatuors à cordes et à vent l’audacieuse mission de sublimer le groove de ces musiques à danser, il s’agit donner à entendre le potentiel orchestral de ces classiques subsahariens, par-delà les continents.
Les guitares du passé deviennent pizzicatos de violons, les mélismes vocaux deviennent mélodies de clarinettes, les tambours des ports enfumés de la gold-coast deviennent caisses de violoncelles.
Entre Paris et Brazzaville, Berlin et Lagos, Afriquatuors est une invitation à rentrer dans, plus qu’une chambre, une philharmonie panafricaine où l’on aurait le droit de monter sur les tables.
Chant : Sekouba Bambino, Ballou Canta, Tina Kloutse
Clarinettes : Annelise-Clément et Thomas Savy
Basson : Camille Donat Bart
Cor : Colin Peigné
Violons : Héloïse Lefebvre, Akemi Fillon
Violoncelle : Adele Viret
Contrebasse : Frédéric Chiffoleau
Arrangements, direction artistique : Christophe Cagnolari
Son : Julien Reyboz
Coproduction : AFRICOLOR, la Queue de la Comète
0 Commentaire Soyez le premier à réagir