Le célèbre Cinquième Concerto pour violon de Mozart doit son surnom de « Concerto turc » au Rondeau final, d’un style alla turca très en vogue. Le Bœuf sur le toit regarde quant à lui vers le Brésil. Son panachage de danses demeure irrésistible.
Le père de Mozart ayant écrit une méthode de violon l’année même de la naissance de Wolfgang Amadeus, il n’est pas étonnant que son fils se mit à l’instrument. Mais qui aurait pu prédire ses étonnantes dispositions ? « J’ai joué comme si j’étais le plus grand violoniste de toute l’Europe », écrit-il en 1777. Deux ans auparavant, il avait composé en l’espace de seulement huit mois cinq concertos pour violon, dont le célèbre Cinquième. Le Bœuf sur le toit mêle samba, tango, rumba et conga, toutes des danses qui avaient charmé Milhaud lors de son séjour au Brésil. Écrites pour un orchestre de chambre, les Danses concertantes (1941-42) de Stravinski, à la large gamme de couleurs et de textures, apportent une conclusion toute de fantaisie légère.
Lieu : Salle des concerts - Cité de la musique
Orchestre National d'Ile-de-France
Diana Tishchenko
Ruth Reinhardt
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