La Cinémathèque française invite le Grec pour une carte blanche dans le programme Aujourd'hui le cinéma.
5 films à découvrir en présence des réalisateurs et de l'équipe du Grec.
• BELLE A JAMAIS de Laurette Lalande - 2017, 24'
Lauréate 2016 de l'appel à projet Résidence Labo du 1er doc avec Peripherie :
Ville : Yaoundé. Adresse : Etoudi, carrefour du palais. C'est en arrivant dans cette maison où j'allais vivre pendant cinq semaines que j'ai décidé de filmer ses habitants : Dolvie, Daniella, Gaelle, Mirabelle, Raphaella, Ingrid, Sophie et Loic. Tous vivent chez Honorine, mais seule Gaelle est sa « vraie » fille. Pourtant ici, tout le monde appelle Honorine « maman ».
• THE FACE, THE HEEL... ET CORENTIN de Jean-François Mozerr - 2017, 17'
Lauréat Grec Rush 2016
Corentin est un nouvel élève du catch club de Cognac. Réservé, sincère et persévérant, le jeune homme se donne à fond pour atteindre son objectif : lutter aux Etats-Unis ou à l'étranger. Mais a-t'il l'étoffe d'un catcheur pour y parvenir ?
• QUELQUE CHOSE BRULE de Mathilde Chavanne - 2017, 23'
Margot a des souvenirs, des idées noires qui la hantent et la mènent dans les montagnes de son enfance, chez son frère Adrien.
Dans le froid de l'hiver le fantôme d'un frère disparu resurgit.
• O DIABO NU de Léandre Bernar-Brunel et Camille Rosa - 2017, 21'
Lauréat Grec Rush 2016
Invités à n'être que les figurants d'un texte de Fernando Pessoa, 'L'heure du diable', les habitants d'un village du Sud du Portugal se mettent à occuper le permier plan d'un film dont les protagonistes - Mephistophélès en tête - tardent à venir.
• LA TENTATION DE LA FORTERESSE de Martina Magri - 2017, 11'
Réalisé dans le cadre de la résidence Frontières au Musée national de l'histoire de l'immigration
Avec le soutien de la Sacem pour la musique originale de Laurent Durupt.
Un jour j'ai été surprise par une image. Un détail. C'était un homme dans un chantier. Il était au bord du cadre, éloigné du centre de l'action. Le point n'était pas sur lui, on pouvait voir à travers son corps. Il semblait m'appeler. Mais je n'entendais pas sa voix. L'homme venait de loin. Jeté dans le ventre de la terre, il marchait en silence au milieu d'une construction qui gardait la trace de ses mains. Les yeux écarquillés, j'observais les ruines qui l'entouraient. Je voulais retrouver sa voix. La route témoigne encore du labeur de l'homme que je cherche, mais a enseveli sa voix. Qu'est-ce qu'il attendait de moi ? Peut être, simplement, que je le regarde.
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