A 19h00
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
Ces dernières années en Palestine, les fermes alternatives, les réseaux en circuits courts, la collecte, l’étude, les échanges et la patrimonialisation des semences du pays (baladi) et des plantes sauvages participent d’une « économie de la résistance ». Celle-ci entend promouvoir d’autres modèles sociétaux et politiques (autonomie, autogestion, etc.), d’autres futurs possibles. Des utopies réelles à opposer à la dystopie qui avance, aux colonisations territoriales et économiques qui sont des guerres du quotidien livrées contre les habitants, contre l’existence et contre le vivant. Stéphanie Latte Abdallah introduira ces résistances multispécifiques et sensibles, organisées à partir du vivant qui lient indissociablement les histoires humaines avec le sol, les autres êtres, les plantes…
À propos de l’intervenante Stéphanie Latte Abdallah est historienne et anthropologue, spécialiste du Moyen-Orient et de la Palestine, et directrice de recherche au CNRS.
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