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Troisième volet de l’intégrale des quatuors de Beethoven proposée par le Quatuor Ébène. Ayant achevé en début d’année leur magistral tour du monde, ils reviennent à la la Philharmonie pour en partager le souffle.
Beethoven éprouvait une grande admiration à l’égard du Quatuor K 464 de Mozart (« Voilà ce que j’appelle une œuvre ! », s’était-il enthousiasmé devant Czerny), qui servit de modèle formel et harmonique à son Cinquième Quatuor. Cependant, Valentin Berlinski, violoncelliste du Quatuor Borodine, y décelait une influence plus grande encore de la musique italienne, particulièrement celle de Boccherini. Le Quatrième Quatuor est le seul des six dédiés au prince Lobkowitz à utiliser une tonalité mineure. Il se rapproche sur le plan émotionnel de la Sonate « Pathétique », composée à la même époque. D’une nature essentiellement tendre et sereine, le Douzième, qui inaugure la série des derniers quatuors, clôt l’intégrale du Quatuor Ébène sur une note tendre et sereine.
Lieu : Salle des concerts - Cité de la musique
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