Né dans les « Sierras chicas » de la Province de Còrdoba (Argentine) dans une famille d’artistes, Andrès Izurieta était tout naturellement promu à une carrière de « charanguiste ».
Le Charango, né en Bolivie au XVIIéme siècle, héritier de la Vihuela, l’instrument de musique baroque venu d’Espagne, est une partie importante de l’ identité sud-américaine.
Mais voilà, le destin en a décidé autrement. A 19 ans, il prend son sac à dos et son instrument de musique, et le voilà parti pour un tour du monde qui l’amènera dans plus de 20 pays dont un long séjour à Grenade.
Il y rencontre des musiciens de tous les horizons et de toutes les cultures Il s’imprègne du jazz, du rock, du flamenco, des raga de l’Inde, des musiques du monde … Et à partir d’un instrument et d’un art profondément enraciné, Andrès crée une musique « hétérodoxe » (contraire à l’orthodoxie) comme il aime si bien le dire, qui tend vers « l’universel ».
Il a joué sur des scènes prestigieuses comme les Nuits de Fourvière, Festival de musique ancienne (Norvege), festival Musiqat (Tunisie), Théâtre de Alamar (cuba), Festival Cosquin (Argentine), le Louvre et à la salle Pleyel à Paris
Quand Paco de Lucìa entend pour la première fois un charango sonnant « flamenco » dans les mains de Andres Izurieta, il commentera : » Me encanta este instrumento, ademàs la cadencia flamenca le queda muy bien y encima es un excelente mùsico (…) »
J’adore cet instrument, en plus de la cadence flamenca lui va très bien et en plus c’est un excellent musicien (…) ».
Globe trotters des temps modernes, Andrès Izurieta pose aujourd’hui ses valises à Paris…accompagné par ses deux complices : John Luis Grande à la basse et Sylvain Dupuis aux percussions (cajon, batterie).
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