Lang Lang, dont c’est le retour à Paris après quelques années d’absence, retrouve avec émotion Christoph Eschenbach et l’Orchestre de Paris.
Après l’Ouverture de Tannhäuser, dont l’écriture majestueuse des cuivres n’est pas le moindre attrait, ils interprètent ensemble le Deuxième Concerto pour piano de Beethoven, en fait le premier composé et encore dans l’ombre de Mozart. Un orchestre plus réduit que dans les quatre autres concertos pour piano – ni clarinettes, ni trompettes ni timbales – n’empêche pas Beethoven de créer une atmosphère prenante, mélange de fraicheur, de vigueur et de charme. « L’apothéose de la danse » dont parle Wagner à propos de la Septième Symphonie de Beethoven clôt ce concert-événement avec grâce.
Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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