Pour autant, l’œuvre n’est pas une musique « enfantine », elle est plutôt un tendre regard posé par un jeune adulte sur le monde de l’enfance (Ravel suivra une semblable démarche avec ses contes de Ma Mère l’Oye). Il en résulte une musique charmante, aérienne, d’un accès facile et immédiat à travers 5 évocations de moments ludiques.
Toute aussi facile d’accès, la Symphonie Italienne entraîne l’auditeur sous le soleil éclatant de Rome, de Naples, et plus généralement dans l’atmosphère lumineuse du bassin méditerranéen. L’orchestration à la fois légère et ciselée, fourmillant de maints détails, l’extrême vitalité du Saltarello final, le caractère enjoué de l’Allegro introductif… tout ceci n’est pas sans rappeler la juvénilité bondissante du Songe d’une Nuit d’été.
Détail instructif pour les enfants : le mouvement final, pourtant euphorique, est intégralement écrit en mineur… Comme quoi, l’assimilation couramment admise « mineur = triste » n’est qu’un leurre…
BIZETJeux d’enfantsMENDELSSOHNSymphonie n°4 « Italienne »Durée : 45 minutes (sans entracte)
LAURENT GOOSSAERT · Direction
Jeune soliste · en partenariat avec l’Association Petites Mains Symphoniques
Concert présenté par Vincent Legoupil
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