CONCERT SYMPHONIQUE : Fanfares - Salle Colonne

PROGRAMME :

-COPLAND Fanfare for the Common Man

-WAGNER Marche funèbre de Siegfried

-SAINT-SAËNS Danse macabre

-PAGÈS T-Bone Tone in Queen Town

-TOMASI Fanfares liturgiques

DISTRIBUTION :

-ALEXANDRA CRAVERO · Direction

-MATTEO PAGÈS · Trombone (Lauréat du Concours National de Trombone Antoine Courtois)

-Solistes de l’Orchestre Colonne · Cuivres et percussions

En partenariat avec le Concours National de Trombone Antoine Courtois

-Il n'est pas rare de voir un orchestre mettre à l'honneur sa section des cordes (le répertoire ne manque pas !). Par contre, il est moins fréquent de voir célébrés les autres pupitres. Ce concert vous invite ainsi à découvrir l'univers fascinant des cuivres, lesquels, épaulés ici par trois percussionnistes, peuvent délivrer une polyphonie proprement éblouissante, et s’exprimer dans des répertoires extrêmement variés.C’est à la demande de l’orchestre de Cincinnati que Copland écrit cette fanfare en hommage aux soldats de la seconde guerre mondiale. Plusieurs titres étaient envisagés : pour les soldats, marins ou aviateurs mais il choisit le titre de Fanfare pour l’homme ordinaire. Pour Wagner, Siegfried était le héros central de sa Tétralogie, celui dont la pureté de cœurpourrait avoir raison des machinations ourdies par les Dieux et l’ignoble Alberich. Ici, dans une marche funèbre foudroyante et rayonnante à la fois, on enterre le héros : cet épisode annonce déjà le déclin du règne des Dieux.Autre pays, autre atmosphère : Saint-Saëns était un homme curieux de tout, grand voyageur et même aventurier, pétri d'humour aussi. Cette Danse macabre, créée triomphalement par l'Orchestre Colonne en janvier 1875 (Edouard Colonne dut la bisser !), en est le reflet.Soixante-dix ans plus tard, la France traverse l'horreur de la seconde guerre mondiale. Comme pour maintenir la flamme de l'espérance, Henri Tomasi compose, entre 1942 et 1944, son chef-d’œuvre, les Fanfares liturgiques.Enfin, une pièce de Vincent Pagès, au titre mystérieux, viendra offrir aux cuivres l'essence même de la couleur contemporaine. Son T-Bone Tone in Queen Town, dans une toute nouvelle orchestration, aura pour soliste son fils Matteo Pagès, récent lauréat du Concours National de Trombone Antoine Courtois.