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Daniel Barenboim conclut son intégrale des symphonies de Beethoven par la Neuvième, dont l’aura s’étend au-delà de la musique de par son Ode à la joie, d’après Schiller. Wagner la considérait comme « la dernière des symphonies ».
La gestation de la Neuvième Symphonie occupa Beethoven durant plusieurs années. On raconte que lors de sa création à Vienne en 1824, un des chanteurs invita Beethoven, alors totalement sourd et le nez enfoui dans sa partition, à se retourner pour se rendre compte du tonnerre d’applaudissements qu’il ne pouvait plus entendre. Si l’œuvre s’ouvre dans la nébuleuse sonore d’une sorte de création du monde, elle s’achève dans une péroraison jubilatoire au souffle inépuisable. En 1951, elle est choisie, symbole de paix après les heures sombres du nazisme, pour la réouverture du festival de Bayreuth. Wilhelm Furtwängler voyait en elle « l'aboutissement et le couronnement des symphonies » du compositeur allemand. En première partie de concert, Daniel Barenboim et sa phalange berlinoise interprètent la Deuxième Symphonie, œuvre noble, vive, et fière, d’une fantaisie brûlante, et dont le propos est de démultiplier l’espace sonore,
Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Klaus Florian Vogt
Choeur de l'Orchestre de Paris
Staatskapelle Berlin
Marina Prudenskaya
Lionel Sow
René Pape
Daniel Barenboim
Simone Schneider
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