Est-ce que le collectif nous rend plus fortes ? - INHA, Galerie Colbert, Salle Giorgio Vasari

Est-ce que le collectif nous rend plus fortes ?

Dans une société que l’on dit de plus en plus individualiste, le collectif apparaît souvent comme une forme de résistance aux structures établies. Dans le milieu de l’art, qu’ils soient de recherche, d’artistes ou curatoriaux, les collectifs sont très souvent portés par ceux qui sont à la marge des systèmes, et principalement des femmes. Ils permettent, par le nombre, une force de frappe que l’individuel ne peut que rarement atteindre afin de s’exprimer, de revendiquer des droits ou de donner la parole à des figures oubliées. Comment travailler avec ou en parallèle des institutions muséales et du marché de l’art ? Et quand le collectif devient lui-même une institution, comment perpétuer les dynamiques sans tomber dans les travers institutionnels qui ont souvent prévalu à sa création ?

Intervenantes Jeanne Mathas (Nous sommes au regret), Camille Morineau (AWARE Archives of Women Artists, Research and Exhibitions) Modération par Claire Moulène (Libération)

A propos de ce cycle

Alors que la société française fait face à de nombreuses crises et que les débats agitent l’espace public, comment l’histoire de l’art peut nous permettre de remettre en perspective les enjeux contemporains ? Tous les derniers jeudis du mois, l’INHA invite des historiennes et historiens de l’art à débattre en se donnant la liberté de la sélection des sujets au fil de l’eau pour coller à l’actualité la plus récente. Les questionnements autour de la montée en puissance de l’intelligence artificielle, de la crise écologique, des enjeux des restitutions, des liens entre institutions culturelles et collectifs indépendants ou encore l’utilisation de notions comme celle de la « préférence nationale » seront tout autant de prismes pour aborder la manière dont l’histoire de l’art en tant que discipline peut répondre aux défis de la société actuelle.

Programmation Lucie Grandjean (INHA)