Galliano, le groupe alpha de la scène acid jazz historique revient après plus de 30 ans de silence discographique et d'absence scénique ! Le sémillant collectif britannique reste l'un des visages emblématiques de cette époque passionnante où la technique, le métissage, et les arts se mêlaient et se répondaient dans un ping-pong de groove jubilatoire.
Londres, fin des années 80. Du boucan nocturne et génial qui soulève alors quelques clubs nichés au coeur de Camden et de Soho s'éveille alors une nouvelle scène captivante, quelques dizaines de jeunes chanteurs, danseurs, et musiciens qui fusionnent sans complexe l'énergie de la house-music au jazz le plus funky pour former sur le dancefloor un groove imparable en forme de nouvel étendard. Baptisé acid-jazz en clin d'oeil à l'acid-house qui déferle alors outre-Manche, ce mouvement générationnel offre également son nom à un nouveau label fondé par Eddie Piller et Gilles Peterson qui accompagnera et parrainera le succès des alors tous jeunes Brand New Heavies, James Taylor Quartet, et bien sûr Jamiroquai. Mais le tout premier groupe signé par Acid Jazz Records dès le mois de juin 1988, ce fut bien le pétillant collectif Galliano, l'un des visages de cette époque passionnante où la technique, le métissage, et les arts se mêlaient et se répondaient dans un ping-pong de groove jubilatoire. Après avoir suivi Gilles Peterson dans l'aventure « Talkin' Loud », les Londoniens connurent un succès certain au mitan des années 90, notamment avec leur album jazz-soul « The Plot Thickens » avant de se séparer quelques années plus tard au profit des projets solo de leur fondateur Rob Gallagher (qui prospéra avec Earl Zinger notamment).
30 ans plus tard, Le collectif acid-jazz londonien renaît de ses cendres et annonce un nouvel album, « Halfway Somewhere », pour le mois d'août et un premier titre jubilatoire à découvrir, « Going Round The Sun ».
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