Dans sa quête incessante des vraies émotions du jazz, on l'entend traversée par les âmes de Rollins, de Dolphy, de Coltrane, de Hawkins ou de Parker, toutes résolument tendues vers le même but... Géraldine voulait appeler ce disque Cooking. Parce qu'en musique comme en cuisine, c'est une affaire d'équipe que de doser chaque ingrédient pour la perfection ô combien éphémère du résultat final. Parce qu'un album se conçoit comme un repas et qu'il est possible d'avoir des papilles dans les oreilles. Parce que donner du plaisir s'organise, se pèse, se goûte. Et parce qu'on aime toujours entendre le musicien de passage ressentant ce plaisir lorsqu'il pousse la porte du club et s'exclame, ébahi : wow... cooking !” Laurent de Wilde
0 Commentaire Soyez le premier à réagir