L'électrique et magnétique Keziah Jones, découvert il y a 30 ans dans les cafés et les stations de métro, et depuis habitué des grandes scènes internationales, revient à l'essence de son Blufunk ! Deux sessions pour une date unique en club, avec une formation inédite agrémentée d'une section cuivre, mélangeant Blues, Soul, Funk et Folk et inspirations africaines.
De son vrai nom Olufemi Sanyaolu, Keziah Jones est envoyé très jeune à Londres pour étudier dans une école publique. Il y apprend le piano et la guitare et compose ses premières chansons. Nigérian d'origine, le musicien quitte l'école pour se produire dans des pubs et dans les rues avant de débarquer à Paris à la fin des années 1980. Découvert dans le métro par le manager Phil Pickett, Keziah Jones forme un groupe pour défendre ses chansons sur les scènes anglaises. Parmi ses principales influences musicales, Keziah Jones mentionne régulièrement Fela Kuti, Miles Davis et Jimi Hendrix. Sa musique, qu'il désigne comme du « Blufunk », est un mélange d'attitude punk-funk associée à des rythmes yoruba qu'il a développés au fil des années.
C'est grâce à la sortie en 1992 de son album « Blufunk is a Fact » et ses singles « Rhythm is Love » et « Where is Life ? » que l'artiste devient mondialement connu. Particulièrement apprécié en France, son style musical - autoproclamé « blufunk » - se situe aux confins du funk, de la musique africaine, de la soul et du blues. Mélodiques et incisifs, ses titres rappellent ceux de son éternel idole, Jimi Hendrix. Artiste engagé, il évoque la condition sociale des Noirs et des artistes africains contemporains - notamment sur son opus « African Space Craft », enregistré en partie à New York en 1995. De « Liquid Sunshine » paru en 1999 à « Black Orpheus » (2003), en passant par « Nigerian Wood » (2008), tous les albums de Keziah Jones le dévoilent comme un musicien virtuose de la guitare et un chanteur à la voix unique.
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