Ils seront présents :
Dans des situations de guerre ou d'injustice criante, gouverner avec tempérance pourrait apparaître comme une démission ou un manque de fermeté. Faut-il tempérer son ardeur pour défendre la justice ou la paix N'est-ce pas l'alibi d'un défaut de courage, d'engagement, d'ambition
Au contraire, ne faut-il pas voir dans la tempérance, plutôt qu'une forme d'inaction, la condition d'une action juste Loin de céder à la surenchère dans l'indignation ou la violence, la tempérance apparaît ainsi comme l'art de la retenue, de la maîtrise de soi, de la prise de recul. La tempérance est-elle, en ce sens, le point faible des forts
Cette vertu semble pourtant nécessaire pour gouverner, sans se laisser maîtriser par des pressions extérieures ou des passions intérieures, et pour ouvrir un chemin.
En outre, si cette maîtrise vaut dans l'art de gouverner un pays, des armées ou un diocèse, elle semble être tout autant pertinente pour gouverner sa vie et rester stable dans le tumulte des passions et des sollicitations.
Cette conférence s'inscrit dans un cycle sur les vertus cardinales au Collège des Bernardins pour l'année 2025-2026, en partenariat avec l'Institut Catholique de Vendée (ICES), parrainé par François Molins, ancien Procureur général.
Dates des prochaines conférences : 10 mars, 2 juin.
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