C’est le récit de la journée d’un hôtel, dont les chambres seraient remplacées par des carcasses de voitures rouillées… Où les personnages seraient chargés d’incarner les serviteurs, les puissants, les servis, les soumis, les artistes. Dans un monde où les femmes auraient presque toutes disparues et où la musique est interdite, une poignée d’individus survit dans un cimetière de voitures. Ils sont tous sur[1]veillés ou recherchés par une sorte de milice dont on ignore l’origine, et particulièrement l’un d’eux : Émanou, un musicien qui organise des concerts clandestins.
Mis en scène pour la première fois en France en 1966, et interdit jusqu’en 1977, Le Cimetière des Voitures, a finalement été mis en scène en espagnol pour la première à la mort de Franco.
Le Cimetière des Voitures de Fernando Arrabal n’est pas à proprement une œuvre de théâtre au sens traditionnel mais plutôt un terrain de jeu, un champ d’investigation formidable pour le metteur en scène et les acteurs, parce qu’il propose moins un discours dramatique cohérent que des visions, une atmosphère et la possibilité d’une extrême théâtralité.
Auteur : Fernando Arrabal
Mise en scène : Gil Galliot
Scénographie : Alain Lagarde
Avec : Marjory Gesbert, Guillaume Geoffroy, Jérémy Lemaire, Frédéric Rubio, Clément Vieu et Pascal Castelletta
Création sonore : Thibault Caligaris Costumes : Emma Georgeon
Production : Oléa Compagnie Méditerranéenne
Représentations :
Du 04 au 21 avril 2024
Du jeudi au samedi à 21h
Samedi et dimanche à 16h30
Déconseillé aux moins de 12 ans
0 Commentaire Soyez le premier à réagir