Vitalité des Danses de Galanta, virtuosité expressionniste du Concerto de Bartók, frénésie de son Mandarin merveilleux : la musique hongroise est à l’honneur grâce à David Grimal et à l’ensemble Les Dissonances.
Kodály passa sept ans de son enfance à Galanta. Quarante ans plus tard, s’apprêtant à écrire une nouvelle pièce, il consulta un ouvrage consacré aux danses et mélodies gitanes de ce village de Hongrie. La clarinette solo y tient un rôle majeur et la virtuosité des violons se souvient des orchestres tziganes qui faisaient la réputation de Galanta. Spectaculaire et d’une expression intense, chaleureux et habité, nerveux et d’une grande invention rythmique, le Deuxième Concerto pour violon de Bartók fait partie des fleurons du genre. Quant à la sauvagerie du Mandarin Merveilleux, elle a rarement été égalée, tout comme sa leçon d’orchestration – emploi sidérant de la clarinette et des instruments à vent en général.
Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
David Grimal
Les Dissonances
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