S’il existait à Kingston un « Reggae Hall of Fame », un musée dédié aux plus grandes gloires du genre, Lee Perry y occuperait une salle entière. Chanteur, danseur, compositeur mais avant tout producteur surdoué, il a façonné le son jamaïcain des années 60 et du début des années 70, ouvrant par ses bricolages dans un studio de fortune une voie royale aux musiciens qui le suivront, que ce soit dans le champ du hip hop, de la house ou des musiques électroniques. Le pionnier du dub s’est justement associé depuis plusieurs années à l’un de ses plus brillants héritiers, l’Anglais Adrian Sherwood, pour publier une série d’albums surréalistes, désaxés mais souvent géniaux, qu’il transmue sur scène en invraisemblables cérémonies chamaniques. Un monstre sacré passe à proximité, ne la laissez pas vous échapper…
Lee Scratch Perry
STEPPING OUT
0 Commentaire Soyez le premier à réagir