Nous sommes à Lyon, dans un présent assez peu éloigné du nôtre. L’action se déroule dans un espace unique : la pièce à vivre de l’appartement de location où s’est réfugiée Nathalie Couderc. Âgée d’une quarantaine d’années, on la découvre attablée, alors qu’elle enregistre une vidéo dans laquelle elle revient sur les évènements qui lui sont arrivés récemment.
Cédric, son fils de dix-neuf ans, est décédé lors d’une manifestation à l’issue d’une altercation avec les forces de l’ordre. Le policier en question écope d’un non-lieu. Or à la sortie du tribunal Nathalie Couderc prend la parole et au lieu d’appeler au calme met des mots sur l’état insurrectionnel du pays. S’en suit quinze jours d’émeute.
Oscillant entre confession, cri de colère et adresse à un fils disparu, la parole se déploie. La situation offre à la mère l’occasion de sa propre prise de conscience, d’examiner le parcours militant de son fils et son cheminement à elle. Un texte brûlant, tout simplement nécessaire.
Source : Open Agenda
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