MAMBO LEGACY – Soirée cubaine - LE BAL BLOMET

L’un des plus beaux chapitres de l’histoire de la musique cubaine aux Etats-Unis, et plus particulièrement à NY, est certainement celui des big-bands latins des années cinquante. Cette période fut celle où le jazz et la musique cubaine se sont le plus mélangés, tant au niveau de l’orchestration (celle des big-bands), qu’au niveau de l’innovation harmonique et rythmique (cf. le style Cubop, inventé par Machito et Mario Bauza, ou la collaboration de Dizzy Gillespie avec le percussionniste cubain Chano Pozo). Ces orchestres se produisaient tous les soirs, et même deux fois les samedis. Ils étaient constitués des meilleurs musiciens de l’époque. Cela explique ce haut niveau atteint dans la cohésion d’ensemble. Ils se défiaient au Palladium Ballroom (au coin de Broadway et de la 53e rue), équivalent latino de ce que fut le Cotton Club pour le jazz avec le grand orchestre de Duke Ellington. L’histoire retiendra principalement trois formations, qui deviendront des références pour les générations futures : celle de Machito, celle de Tito Rodriguez et celle de Tito Puente. Ces trois grands meneurs sont morts. Avec eux, c’est un style et un savoir-faire qui ont disparu. C’est cette tradition, que font revivre avec passion, les musiciens de Mambo Legacy. Laurent Erdos : Chef d’orchestre, vibraphoniste, percussionniste, arrangeur et compositeur, est né en France. Après ses études de Jazz au CIM et de classique au Conservatoire du X°, il part étudier la musique Cubaine à Cuba et à New-York L’un des ses plus grands succès fut la co-création, avec Marc Vorchin, de la formation Mambomania, au début des années 90. Il est également à l’origine des groupes : Mambo Legacy, Une Affaire Latine, Salsa y Boogaloo, Guachiguara, The Vibes Creators. En free lance, il se produit avec des musiciens de renommée internationale comme : Joe Cuba, Jimmy Sabater, José Mangual Jr, José Madera, Johnny “Dandi” Rodriguez, Yuri Buenaventura, Orlando Poleo, Chocolate Armenteros et Nicky Marrero. EN 2001, il fonde l’école de musique Abanico, spécialisée dans l’enseignement des musiques cubaines et afro-cubaines. Il intervient dans divers conservatoires, dans le cadre des formations professionnelles à Lille, Boulogne sur Mer, et en Espagne au conservatoire Supérieur de Valencia, de Riba Roja, de Benaguasil, de Vitoria.

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