Subtile alternance de clairs obscurs dans ce programme savamment composé, que dévoilent Sabine Devieilhe et Raphaël Pichon.
En 1783, dans une lettre à son père, Mozart mentionne « la moitié d’une messe », qui témoignerait de la promesse faite à sa future épouse Constanze. La Messe en ut mineur est restée inachevée : il manque l’Agnus Dei et une partie du Credo. Mais sa portée spirituelle et musicale reste colossale. Raphaël Pichon la fait dialoguer avec les successeurs de la grande école contrapuntique salzbourgeoise.
Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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