Méditation poétique autant que partition pleine d’esprit, le Concerto n°3 de Beethoven précède le chant ardent de la Symphonie n°7 de Bruckner, dont s’est emparé Visconti dans Senso. Le raffinement inouï de Takemitsu introduit le concert avec une note onirique.
Le Concerto pour piano n°3 de Beethoven utilise la même tonalité d’ut mineur que certaines de ses œuvres les plus célèbres, telles la Sonate Pathétique et la Symphonie n°5 - lesquelles évoquent des atmosphères un peu similaires de fébrilité et de tension. Comme cette dernière, le concerto se termine, au cours d’un Rondo allègre, dans la tonalité brillante d’ut majeur. La Symphonie n°7 de Bruckner fit beaucoup dès sa création en 1884 pour la reconnaissance du compositeur. Sa richesse mélodique en a fait la plus accessible et la plus populaire de toutes ses œuvres. En guise d’introduction à ce concert, l’envoutante soie orchestrale de How Slow the Wind de Takemitsu convoque des sonorités diaphanes qui auraient probablement enchanté Debussy.
Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Khatia Buniatishvili
Paavo Järvi
NHK Symphony Orchestra Tokyo
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