Une musique inclassable, aux oreilles grandes ouvertes, volontiers cinématographique, envoutante et vénéneuse, un nouveau projet, entre jazz et musiques modernes, quelque part entre Pharoah Sanders et Radiohead.
Le musicien Oan Kim, également réalisateur de documentaire et photographe, crée tout un univers d'images quand il joue. Sa voix émoussée à la Chet Baker inspire des paysages spirituels, tandis que son saxophone alto soulève des phrases stellaires et rêveuses. Son premier album, Dirty Jazz, est pénétré d'influences diverses : plaintes venues du blues, rythmiques électriques ou sonorités étirées inspirées de l'ambient. Si Oan Kim sait parfaitement combiner les genres, c'est qu'il s'est d'abord épanoui dans l'électro rock, avec son ancien duo Chinese Army.
0 Commentaire Soyez le premier à réagir