Deux monuments du répertoire symphonique restitués par Pierre-Laurent Aimard et François-Xavier Roth.
Bien que le sous-titre du Cinquième Concerto de Beethoven soit contesté, il rend bien compte du caractère majestueux de l’œuvre – même si son Adagio s’impose comme une méditation particulièrement inspirée. Créé en 1811 et dédié à l’Archiduc Rodolphe, le Concerto « L’Empereur » est à la fois le seul de la série que Beethoven ne joua jamais et le sommet de sa production concertante : la richesse d’écriture et l’exigence de sa partie soliste sont alors inédits. Grandeur et vaillance parcourent aussi Une vie de héros, qui fit rapidement grand effet : « Je vois des gens frémir, presque se lever à certains passages », constatait Romain Rolland.
Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
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