De 10h00 à 19h00
Tarif Plein 11 € | Réduit 9 € | -26 ans 7 € (Billetterie bientôt disponible)
Depuis 2007, le Musée d’art et d’histoire de Genève (MAH) est devenu le musée-refuge d’une collection archéologique de près de 529 œuvres appartenant à l’Autorité nationale palestinienne et qui n’ont jamais pu retourner à Gaza : ces amphores, statuettes, stèles funéraires, lampes à huile, figurines, mosaïque..., datant de l’âge du bronze à l’époque ottomane, forment un ensemble devenu une référence au vu des destructions récentes.
LE TÉMOIN D’UNE HISTOIRE COMPLEXE
Avec l’aide du MAH et le soutien de l’Autorité nationale palestinienne, l’IMA expose une sélection de 130 chefs-d’œuvre de cet ensemble, issu des fouilles franco-palestiniennes commencées en 1995, dont la spectaculaire mosaïque d'Abu Baraqeh, et de la collection privée de Jawdat Khoudery, offerte en 2018 à l’Autorité nationale palestinienne et présentée pour la première fois en France.
Cette exposition permettra de témoigner d’un pan de l’histoire inconnu du grand public : celui du prestigieux passé de l’enclave palestinienne, reflet d’une histoire ininterrompue depuis l’âge du bronze. Oasis vantée pour sa gloire et sa douceur de vie, convoitée pour sa position stratégique dans les enjeux égypto-perses, terre de cocagne des commerçants caravaniers, port des richesses de l’Orient, de l’Arabie, de l’Afrique et de la Méditerranée, Gaza recèle quantité de sites archéologiques de toutes les époques aujourd’hui en péril. La densité de son histoire est un trésor inestimable, dont l’exposition témoigne de la complexité.
LE PATRIMOINE DANS LA GUERRE
Depuis le début de la guerre Israël-Hamas en octobre 2023, l’Unesco observe, en se basant sur des images satellitaires, des dommages sur 69 sites culturels gazaouis : 10 sites religieux (dont l’église grecque orthodoxe de Saint-Porphyre, détruite le 19 octobre 2024), 43 bâtiments d’intérêt historique et/ou artistique, 7 sites archéologiques, 6 monuments, 2 dépôts de biens culturels mobiliers et 1 musée.
Un espace sera dédié à la cartographie des bombardements, menée par différents groupes de recherches et accompagnée par un recensement des dernières découvertes archéologiques à Gaza, et par des photographies inédites de la ville du début du XXe siècle issues de la collection de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem. Il abordera les questions relatives au patrimoine en temps de guerre, et particulièrement à Gaza où plus des deux tiers du bâti est détruit.
Source : https://www.imarabe.org/fr/agenda/expositions-musee/tresors-sauves-gaza-5000-ans-histoire
Un article dans Le Monde : https://www.lemonde.fr/culture/article/2025/02/15/a-l-institut-du-monde-arabe-le-patrimoine-archeologique-de-gaza-retrouve-la-lumiere_6547535_3246.html
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