Victor Julien-Laferrière est le brillant soliste du Concerto d’Elgar, dont le lyrisme et les couleurs automnales imprègnent aussi la Huitième Symphonie de Dvořák. L’Amour des trois oranges de Prokofiev apporte un contrepoint acéré et plein de verve.
L’humour piquant et l’imagination orchestrale de Prokofiev trouvent un de leurs plus beaux exemples dans la suite qu’il tira de son opéra L’Amour des trois oranges, inspiré par une farce du XVIIIe siècle dans le style de la commedia dell’arte. Sa Marche est devenue une de ses pages les plus populaires. En dépit de ses premières mesures, emplies de passion, le caractère mélancolique l’emporte dans l’ultime ouvrage d’importance achevé par Elgar, ce Concerto pour violoncelle que défend Victor Julien-Laferrière, Premier Prix en 2017 du prestigieux concours Reine Elisabeth de Belgique. Souvent considérée comme la Pastorale de Dvořák, sa Huitième Symphonie exalte les beautés de la nature et vibre d’un lyrisme chaleureux.
Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Orchestre National d'Ile-de-France
Victor Julien-Laferrière
James Feddeck
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